Particules en suspension.
Particules de poussière de la lumière,
au filtre d'une pensée
qui éveille la nuit,
en une épiphanie de gestes
qui épuisent l'amour.
Particules en suspension.
Seule la légèreté retarde la chute :
ne pas arriver à être un corps,
ne pas se transformer en discours,
ne pas fermer l'étreinte.
Y a-t-il des particules si fines,
si légères, si discrètes,
qu'elles restent toujours en suspension?
R.Juarroz

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