C’est là qu’on voudrait se coucher, dans un creux bien tapissé
de bruyère sèche, et s’endormir, une dernière fois, un
après-midi. Il ferait du soleil, la tête serait parmi la vie
minutieuse des tiges et des corolles, on s’endormirait vite, on
quitterait vite des choses charmantes. C’est un ciel sans oiseaux,
quelques oiseaux de proie tout au plus, pas d’oiseaux-oiseaux. Fin
du passage descriptif.
Samuel Beckett, Mercier
et Camier
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire